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★ COMPLET ★TIMBER TIMBRE
(FR)
Depuis la sortie et la tournée de « Sincerely, Future Pollution » (2017), Taylor Kirk a travaillé en tant que producteur sur plusieurs albums, dont « Honeybirds » de Joseph Martone et « Nightshades » de This Lonesome Paradise. Timber Timbre a discrètement sorti deux EP uniquement sur cassettes, « I Am Coming To Paris » et « The Dissociation Tapes Volume 1 ».
Timber Timbre revient enfin avec un nouvel album intitulé « Lovage » - l'album de Timber Timbre le plus abouti et le plus captivant à ce jour. « Lovage » est un véritable chef-d’œuvre, dans la mesure où Kirk parvient à combiner des influences disparates qui semblaient pourtant incompatibles. Avec le producteur-ingénieur Michael Dubue, il réconcilie la riche palette sonore de Brian Wilson avec la mélancolie amusée de Leonard Cohen. Concernant ses influences, Taylor dit "Brian Wilson et Leonard Cohen font partie des nombreuses influences qui incarnent ce que la musique est pour moi." Kirk admet avoir revisité Sun Ra, Dorothy Ashby et Alice Coltrane ainsi que des chanteurs italiens comme Pino Daniele et Paolo Conte, ce qui pourrait expliquer la légèreté cinématographique du nouvel album. « Lovage » est sorti le 6 octobre sur [PIAS].
Timber Timbre donnera une série de spectacles en Europe - avec le nouveau trio Timber Timbre, Mike Dubue (piano, synthétiseur, voix), Adam Bradley Schreiber (batterie, percussions) et Taylor Kirk (guitare, voix).
(EN)
Since releasing and extensively touring “Sincerely, Future Pollution” (2017) Taylor Kirk has been busy working as a producer on several full-length LP’s, including Joseph Martone’s “Honeybirds” and the sophomore recording “Nightshades” by This Lonesome Paradise. Timber Timbre have quietly released two cassette only EP’s, “I Am Coming To Paris” and “The Dissociation Tapes Volume 1”.
Timber Timbre is finally returning with a new full-length entitled “Lovage” - the most accomplished and engrossing Timber Timbre album to date - which isn't to say that Taylor Kirk has merely refined his working methods. In fact, “Lovage” is a bona fide masterpiece, as Kirk manages to combine disparate influences that would otherwise seem mutually incompatible. Together with producer-engineer Michael Dubue, he reconciles Brian Wilson's rich sonic palette with the amused melancholy of Leonard Cohen. When asked about these influences Taylor admits these are certainly touchstones. ”Brian Wilson and Leonard Cohen are among many influences that have come to embody what music is to me.” Kirk admits to revisiting Sun Ra, Dorothy Ashby and Alice Coltrane as well as Italian singers such as Pino Daniele and Paolo Conte, which might explain the cinematic lightness of the new album. “Lovage” will be released on October 6th on [PIAS].
In support of “Lovage”, Timber Timbre will be performing a series of shows in Europe - featuring the new Timber Timbre trio, Mike Dubue (piano, synthesizer, voice), Adam Bradley Schreiber (drums, percussion) and Taylor Kirk (guitar, voice).
+ DINO BRANDÃO
Au carrefour de Paris, Zürich et Luanda en Angola, se niche une petite ville de Suisse: Brugg. Ne vous méprenez pas, le centre d’une carte du monde est relatif et l’identité naît d’un éclatement, d’un miroir fissuré, d’un tesson de bouteille réfléchissant la lumière dans toutes les directions — lorsque les choses menacent de se compliquer, Dino Brandão se réfugie dans son bunker, au milieu des tambours empilés jusqu’au plafond tapissé de boîtes d’oeufs, son ordinateur saturé d’enregistrements, la tête pleine de mélodies. Les questions surgissent. Faut-il rassembler les morceaux de verre, les coller, en poncer les aspérités ? Faut-il se construire sur cette mosaïque aussi anarchique qu’instable ? À l'origine — c’était le djembé, car son père connaît les rythmes. Puis le skateboard qui lui apprend à voler et à tomber. « Monsieur Brandão, votre ligament croisé, c’est comme s’il n’était plus là ». Le corps usé, la guitare lui permet d’oublier tout ou presque. En y ajoutant la voix, Dino reprend son envol. Cette voix qui lui permet à ses débuts de devenir Frank Powers, de chanter avec des ami.e.s ( Sophie Hunger, Faber), de faire sourire les inconnu.e.s au détour d’un souterrain de la gare, à la grande scène d’un festival. Dino s’exile à Paris. Il s’engouffre dans les catacombes du Métro, s’enferme dans sa chambre. Il commence à trier, à travailler, à alimenter son ordinateur de nouvelles pistes. Son reflet disparaît : « Seul au sous-sol, tu deviens fou, c’est un peu bizarre ». S’isoler, se perdre pour faire exister sa musique.
Un jour, un album — Dino Brandão est maintenant Dino Brandão et ce que cela signifie exactement, lui-même ne le sait pas. L’identité ne signifie pas être le même, mais être en même temps. Luanda et Brugg en même temps. Voler et tomber en même temps.
Avec sa musique, Dino fait danser les maux de tête et voltiger les éclats de son identité. Avec un chœur, Dino Brandão reste un cancioneiro. Il déploie la petite carte du monde de la musique pop dans des proportions changeantes. Il a l'œil pour le baroque, l'ornementation, les vieilles percussions, il joue sur des synthétiseurs embués, donne des coups de pied sur une boîte à rythme et fait résonner le bugle — il danse sur les morceaux cassés. Joyeusement enchevêtré dans toutes les directions, Dino Brandão peut être tout cela sans s’égarer.
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Le Trianon, 80 Boulevard de Rochechouart, 75018 Paris, France,Paris, France
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