Name: MICHEL CLOUP TRIO - release party "Catharsis en pièces détachées"
Start: 2025-12-12T19:00:00+01:00
Location: Petit Bain

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Le retour du trio infernal sur la scène de Petit Bain pour présenter "CATHARSIS EN PIÈCES DÉTACHÉES" le nouvel album, enregistré et composé tous les trois, sans aucune sagesse, ni rigueur, si ce n'est de se laisser aller sans méthode particulière.
En concert ? Toujours des flammes, des tweeters qui cassent, des ponts qui s'effondrent, des limiteurs qui partent en vrille.
Michel Cloup / Manon Labry / Julien Rufié
Peinture : Stéphane Arcas
https://alterk.lnk.to/Lahonte
https://alterk.lnk.to/davidgoliathgodzilla
http://www.michelcloup.com
Nouveau live 2025 produit par La Station Service
En coproduction avec Paloma et le Métronum.

MICHEL CLOUP
CATHARSIS EN PIÈCES DÉTACHÉES.
Les chiens aboient et la caravane de métal hurlant défonce tout sur son passage.
C’est un voyage sinueux et intense qui vous attend chers amateurs de musiques actuelles et ce n’est pas avec cet album que vous allez faire du tourisme auditif tiède façon pré-retraite pop rock indé, non.
Il va falloir s’entraîner à danser à contre temps, en essorant chacun de vos neurones avant rinçage. Et n’oubliez pas de boire votre sueur plutôt que vos larmes et de brûler votre seum, car c’est normalement la finalité de ce voyage.
Il y a un ordinateur au coeur de ce monstre d’album, il a avalé joie, allégresse, tristesse, colère, résignation, moqueries, cartographie non exhaustive d’états à la frontière du désespoir, il a aussi gobé les rires autant que les cris. Il aspire goulûment des gigas de sons divers et variés, musiques vivantes organiques ou synthétiques ainsi que les crissements des trains qui déraillent.
Les êtres humains : Michel Cloup, Manon Labry et Julien Rufié, ont nourri par couches et strates ce millefeuille de papier de verre et de crème pâtissière. On en vient même à se demander qui pilote qui ?
La viande ?
Les circuits imprimés ?
Michel en chef d’orchestre façon Titanic ‘N’ Roll, Julien et Manon en apôtres-ouvriers suppôts de la démolition qui vient. Et ça dépote en continu.
Rock débraillé, pop qui râle, hip hop débridé, electronique qui craque, ça se bouscule à l’entrée du blender. C’est un album nations-sans-frontières, le vrai monde libre, c’est ici.
Michel, tour à tour, chante naïvement ses derniers centimètres d’espoir, aboie un tsunami de colère noire et autres joyeusetés, raconte le monde à 590 degrés ainsi que la place, à 20 mètres de sa porte d’entrée. Comme d’habitude, il parle de lui, il parle de nous, il parle beaucoup, il parle trop.
Globalement, on descend rarement en dessous des limites autorisées niveau intensité, les minimales sont stratosphériques. On y va tranquillement pied au plancher. En feu.
Dans le dur, vous vous promènerez de pièce en pièce, dans le petit theatre de la grande tragi-comédie politique française actuelle (David Goliath et Godzilla), dans la salle de consultation de toutes nos déceptions (2027), dans l’atelier de réparation de tous nos espoirs (Catharsis), dans la salle de sport littéraire (Le poison, L’antidote) dans la salle de torture (H&M, en duo avec le vieil ami Toulousain Fredo Nonstop), dans la boite de nuit en feu (La honte, RIP) dans la salle de shoot électronique (Maria, Bruit de fond) dans le confessionnal XXL (Pour qui ? Pourquoi ?) pour finir dans la salle Munch, celle du cri primal (SISRAHTAC).
« À la fin, y’a plus de mots, ça gueule, ça gueule, et ça s’arrête pas. »
Michel Cloup