RIMES ET RYTHMES - NOVEMBRE EXPÉRIMENTAL #5

Thu Nov 28 2024 at 08:30 pm UTC+02:00

Cinéma le Grand Action | Paris

Cin\u00e9doc Paris Films Coop
Publisher/HostCinédoc Paris Films Coop
RIMES ET RYTHMES - NOVEMBRE EXP\u00c9RIMENTAL #5
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#8
RIMES ET RYTHMES
✸ Jeudi 28/11, 19h30 – Le Grand Action
Séance présentée par Federico Rossin
► Rythmes 21 & 23
Hans Richter
1921-23, 16mm, n&b, sonore, 7’
“Rythme 21, premier film de Richter est un éclatement territorial, un déferlement de mouvements, une cristallisation de profondeurs, d'autant qu'il fait revenir indéfiniment vers lui, par circonvolutions et ricochets les films indépendants qui ont effectué le marquage perceptif et social le plus actif et le plus incisif. Rythme 21 est la base où se recoupent et se maturent des boucles d'enjeux. Enjeux de deux grandes séries d'effets : une série latérale, une série en profondeur. (...) Le Rythme désigne les changements d'état de trois composantes : la valeur, la grandeur, la vitesse de ces transformations.”
– Claudine Eizykman, Melba n°3, avril-mai 1977.
► Film sans caméra F.S.C. N°1
Giovanni Martedi
1974, 16mm, couleur, sonore, 11’
“Peut-on ‘délinéer’ un cinéma pauvre même dans l’expérimental ? Et si oui, pauvre vis-à-vis de quoi si on considère l’ineffabilité, l’inconstance, la pauvreté de la monnaie ? (...) La mise en acte d’un cinéma pauvre réouvre à quiconque la possibilité à la participation.”
– Giovanni Martedi, programme EXPERIMENTAL 1, 1975.
► Ligne continue
Peter Stämpfli
1974, 16mm, couleur, sonore, 8’
“Ligne continue, c'est un glissement de lignes, qui se particularisent, qui se télescopent doucement, l'une cède la place aux autres - à l'échange ou à la longue quand le film fait céder une habitude visuelle, la ligne se repère comme vitesse perspective relayée par la reconnaissance des signaux routiers, ou du ruban de bitume. Jeux de lignes, jeux de références, jeux d'oeil soutenus par une sonorité constante qui adhère ou se retire de l'image. Le titre du film recouvre particulièrement bien son objet : le déploiement d'une matrice de lignes crée chez le spectateur un état de constance qui ne vient pas de la répétition mais de l'extension et de la profusion d'un élément aussi simple que la ligne - ligne de la route, ligne-trace des signaux routiers, ligne invisible suscitée par l'interférence du déplacement automobile et de la ligne blanche filmée de face puis en plongée, le cinéma fait ou défait les signaux au gré de la vitesse de la voiture-travelling - un inter-espace se crée qui bouscule la vitesse perspective standard, une aspiration s'installe dans laquelle l'œil se reconnaît et se perd dans un état régulier et intense.”
– Claudine Eizykman, extrait de Opus n° 52, septembre 1974, Catalogue Paris Film Coop n°3, 1979.
► Ex
Jacques Monory
1968, 16mm, couleur, sonore, 4’
“Destruction d'une obsession de souvenirs d'un moment d'une vie vue au travers d'images privées et d'actualité. Course d'images vers le meurtre.”
– Jacques Monory, Catalogue Paris Films Coop n°3, 1979.
► Moires mémoires
Claudine Eizykman
1972-78, 16mm, couleur, silencieux, 26’
“Les courbes que dessinent les formes de la construction de Moire Mémoires ne sont pas gratuites ni arbitraires mais renvoient pour autant qu'on puisse le sentir- et avec toute la prudence qu'il faut mettre dans ce qui pourrait être ici un dévoilement impudique - à des rythmes biologiques ou même cosmiques qui interfèrent avec les images du film. Dès lors, le nombre n'est plus l'élément a priori d'une construction arbitraire comme chez Sharits, mais la mise en place de ces rythmes. La différence entre Sharits et Eizykman passe par la différence entre la géométrie et la topologie.”
– Catalogue Branchements cinégraphiques, 1981.
► France-Soir
Guy Fihman
1973, 16mm, n&b, silencieux, 4’
“Trois mois d'un quotidien en une minute. Information cinématographique. Information du journal. La mise en page du journal travaille, agence, élabore, informe, sélectionne, focalise son contenu. Dérouler la figure invisible du journal masquée par le texte, grâce au défilement cinématographique qui rompt la fixité du journal et révèle sa mise en scène active sous l'immobilisme du texte.”
– Guy Fihman, Catalogue Paris Films Coop n°3, 1979.
► Black and Light
Pierre Rovere
1974, 16mm, n&b, sonore, 8’
Grand prix du premier Festival international du film abstrait à Montpelier, 1974.
Diplôme d'excellence du 5ème Festival international du cinéma en 16mm à Montréal, 1975.
“Ce film a été réalisé directement sur ordinateur sans l’intervention d’aucun appareillage cinématographique. Il n’est pas la graphie d’un mouvement mais une succession de faits composées que le dispositif de projection traduit pour l’œil en impression de mouvements. Ce film ne se réfère pas à une réalité extérieure, mais se veut lui-même sa propre réalité.”
– Catalogue Paris Films Coop n°3, 1979.
► 59 Heures rue de la Santé
Edouard Beux
1977, 16mm, couleur, silencieux, 3’
“59 heures rues de la Santé c’est 59 heures de prises de vues pendant lesquelles des individus commutent des interrupteurs de leur logement et produisent ainsi de l’énergie pour nos neurones.”
– Edouard Beux, Catalogue Paris Films Coop n°3, 1979.
► Maladie d’amour
Barbara Glowczewska
1977, 16mm (num.), couleur, sonore, 8’
“Dans Maladie d’amour, j’avais joué avec les clichés – en faisant par exemple défiler les soldats d’avant en arrière comme s’ils dansaient, ou battre les capes de toréador au rythme des copulations – pour renvoyer dos à dos comme ‘obscènes’ le machisme de la sexualité, le symbolisme sexuel de la tauromachie, et la ‘pornographie’ de la guerre encensée dans les défilés militaires. Mon montage initial du film sur une petite visionneuse manuelle durait 20 minutes, mais il comprenait tant de collures que son épaisseur matérielle fit décrocher la tireuse de copie au laboratoire : les minutes récupérées montrent le glissement graduel du décrochage avec une ligne au milieu séparant le bas d’une image du haut de la suivante, comme si elles se chassaient l’une l’autre ; le non-étalonnage des couleurs changea le noir et blanc en rose tyrien et le rouge des capes de toréador et des drapeaux soviétiques en violet… Les tabous à l’égard des célébrations de la Révolution russe par le régime soviétique, autant que les préjugés sexuels avaient peut-être empêché certains spectateurs de capter la dérision de mon ‘dé-montage’ de ces ‘actualités’.”
– Barbara Glowczewski, “Collures: du cinéma expérimental à l'anthropologie”, L'unebévue n°30, 2013.
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Cinéma le Grand Action, 5 Rue des Écoles, 75005 Paris, France,Paris, France

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