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Frankie and the Witch Fingers (Los Angeles/USA)Los Angeles psych-punk shapeshifters Frankie and the Witch Fingers have spent the last decade mutating their sound into bold, electrifying new forms. Their latest release, Trash Classic (via Greenway Records and The Reverberation Appreciation Society), plunges into a sewer-slick fusion of proto-punk venom, fractured new wave, and industrial grime. Brimming with wiry synths, angular melodies, and grooves that squirm and bite, it’s all delivered with a sly, playful wink. Fueled by relentless global touring and a fierce DIY ethos, the band has shared stages with OFF!, Ty Segall, Oh Sees, Cheap Trick, and ZZ Top, cementing their place as one of the most unforgettable live acts around. Frankie and the Witch Fingers continue to morph, dragging listeners into whatever warped direction their experimental journey takes next.
Trash Classic:
Hooks so infectious they rot on impact. Trash Classic marks a feral mutation for Frankie and the Witch Fingers—a record that snarls with proto-punk venom, angular melodies, and electronic textures that cough and sputter like dying neon lights under a poisoned sky.
This record pushes the Witch Fingers’ sound to a razor's edge. Wiry and twitching, it bends into synth-punk and fractured new wave, with fragments of industrial grime caked under its nails. Guitars detonate and slice like cinder blocks through glass, while gnashing basslines slither through the sludge, alive and seething. Buzzy synths take the forefront, driving relentless rhythms that crack and pop, drenched in a chemically saturated sheen—part bug-eyed speed-freak pogo, part dance-floor delirium. The vocals cut through like static-laced transmissions—balancing both smirk and sneer—layering playful unease over themes of escapism, decay, and overindulgence.
The songs were born in the grime of Vernon, Los Angeles—a wasteland littered with gutted RVs and rusting machinery, where the air tastes like asphalt and dog food. But the real alchemy happened in Oakland, at Tiny Telephone Studio, where producer Maryam Qudus (La Luz, Spacemoth) helped transmute the tracks into their final forms. Unhinged tones, unconventional recording experiments, and wild sonic detours transformed the songs into something alive and unpredictable.
Every day of recording began with cartoons blaring at full volume—a Looney Tunes ritual that turned the madness of the recording process into something child like. Late at night, sugar-fueled candy binges kept the energy spiking, pushing the sessions into a fever dream of jittery, spastic playfulness.
The result is a raw, twisted monument to rot and excess—toxic glamour and nihilistic salvation. Trash Classic isn’t just a record; it’s an auditory dumpster bible—a gutter gospel for those ready to dive into its filth.
+ OPINION (Bordeaux, FR)
Sur le tout premier album d’Opinion paru en 2016, Hugo Carmouze chantait pour les gens dans sa tête. De nombreux héros garage, punk, psyché, noise qui avaient contribué à faire jaillir une musique électrique et incandescente dont on avait bien du mal à imaginer qu’elle était alors enregistrée par un adolescent de 14 ans à peine dans le fin fond de la campagne française. En quasiment une décennie, la musique d’Opinion a subi plusieurs mutations toujours guidées par la folie créatrice de Carmouze, capable d’enchaîner triples albums, chansons folk, collaborations choisies, side-projects harsh-noise ou black metal.
La scène lui aura peut-être donné un cadre, Opinion devenant un groupe en concert après sa rencontre avec le label bordelais Flippin’ Freaks. Capable de composer et d’enregistrer un album en une nuit si ça lui chante, Hugo Carmouze aime à jouer avec les contraintes et surtout les règles de bienséances de studio. Il a nommé ce douzième album, le “Troisième Opinion” pour capturer l’entrée dans une nouvelle période de sa vie et de son approche musicale, après l’enfance et l’adolescence. A cette occasion, il a choisi de prendre son temps et d’explorer des sonorités jusqu’ici rares dans sa musique, sans se préoccuper nécessairement de pouvoir les rejouer en live. Ce disque, sans perdre la spontanéité et les tressauts punk de la signature sonore de Carmouze, a des petits airs d’éternité. Des morceaux souvent plus épurés qui délaissent la confrontation pour un caractère lumineux, une intimité plus franchement assumée. Ce Troisième Opinion est aussi l’occasion pour le songwriter de se libérer définitivement des ombres de ses pères spirituels pour parvenir à un son personnel, homogène dont l’équilibre guitare-voix est immédiatement reconnaissable.
C’est aussi un album “produit” au sens où on l’aurait dit dans les années 1960 et 1970, aux arrangements souvent audacieux. Opinion s’y dévoile comme un projet rock intemporel capable de lier une véritable science mélodique (la discographie riche de Carmouze comme école du songwriting), une quête sonore et une façon d’aborder la production par une approche libre et empirique. Un petit chat avec sa rythmique doom, ses guitares kraut, et sa ligne de chant douce-amère ressemble à une comptine déviante et terriblement attachante. 19 rappelle à notre bon souvenir la capacité d’Hugo Carmouze à écrire des hooks accrocheurs. Sa voix s’y balade sans peine comme si le chemin le plus court entre pop 60’s, garage et shoegaze était aussi le plus naturel. Microrange et ses airs d’instant classic noisy pop est un autre morceau de bravoure du disque.
La question n’est plus vraiment de savoir si ce disque est mature et accessible. Il offre une vision embarquée d’un des projets rock les plus emballants de ces dernières années qui atteint ici son plein régime.
TARIFS : 24€ (HORS DL) / 28€ sur place
METRO: Ligne 5 et Ligne 7
Deux stations de métro sont accessibles depuis le Trabendo :
La station Porte de Pantin sur la Ligne 5, à 7 minutes à pied du Trabendo
La station Porte de la Villette sur la Ligne 7, à 15 minutes à pied du Trabendo
TRAM: Ligne T3b
L’arrêt Porte de Pantin – Parc de La Villette est situé derrière la Cité de la Musique, et est à 10 minutes à pied du Trabendo.
Consultez les horaires du Tramway sur RATP.fr
BUS DE NUIT:
Les Noctiliens circulent toute la nuit. Vous trouverez les Bus N13, N45 et N141 à Porte de Pantin et le Bus N42 à Porte de la Villette.
Consultez les horaires des Noctiliens sur RATP.fr
VOITURE: Stationnements & taxis
Quatre parkings sont à votre disposition autour du Trabendo dont le Parking de la Philharmonie et celui de la Cité de la Musique (Philharmonie 2).
Infos et réservations :
Parking de la Philharmonie de Paris
Parking de la Cité de la Musique
Parking du Conservatoire
Une station de Taxi se trouve à proximité de la station de Métro Porte de Pantin.
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Trabendo, Pantin, France
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