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Un jour j'ai fouillé dans ma discothèque et réécouté bon nombre de mes héros, ils étaient tous là, il y avait les Kinks... Pas les plus faciles mais définitivement parmi les plus importants, magnifiques et élégants…
Tellement « Sunny Afternoon... » & Tellement « British » !!!
Mr Ray Davies aura 77 ans en juin et c’est je pense un bon moment pour penser à lui… Pour un garçon comme moi né artistiquement à la fin des années 70, ces working class lads devenus dandys sont un repère aussi haut que l'Empire State building, une influence profonde, des artistes essentiels...
Raymond Douglas Davies naît le 21 juin 1944 à Muswell Hill, banlieue ouvrière du nord de Londres, un quartier populaire et relativement pauvre où il grandit.
Le jeune garçon est fortement marqué par ces « petites gens » qu'il décrit plus tard avec beaucoup de finesse dans la chanson Dead End Street («Impasse»), référence au désespoir entraîné par la misère.
Sa jeunesse est celle de l'après-guerre, de la reconstruction d'un Londres détruit et ravagé par les bombardements.
Partagées entre la volonté de Ray de raconter des histoires et celle de Dave de hurler au monde que les Kinks existent, les premières compositions sont faibles. Le succès vient avec You Really Got Me, All Day and All of the Night et Till the End of the Day véritables hymnes rageurs à l'épicurisme.
Les compositions vont petit à petit prendre de la hauteur, se complexifier.
Entre la fin 1965 et 1968, la plupart des chansons des Kinks, et donc de Ray Davies, sont de petits bijoux d'observation et de critique. Qu'il fasse l'apologie de la rêverie, qu'il observe en entomologiste les aristocrates (A Well Respected Man), les suiveurs de modes (Dedicated Follower of Fashion), les nouveaux riches (Sunny Afternoon), Ray Davies compose toujours de véritables vignettes du quotidien britannique des sixties, toujours purement descriptives à la manière du nouveau roman et se gardant de tout jugement moral, laissant ce soin à l'auditeur.
Les albums étonnent, réjouissent les critiques, et sont remarqués notamment par John Lennon ou Pete Townshend des Who qui affirmera plus tard « Dans le rock britannique, Ray Davies est notre seul génie vrai et naturel. » Le mouvement punk se réclamera parfois inspiré par les sonorités originales des Kinks qui feront dès 77 un clin d'œil à ce mouvement parfois très insolent à l'égard des anciens, avec leur chanson Prince of the Punks sur l'album Sleepwalker : un portrait mi-figue mi-raisin renforcé en 1980 par leur version live sur One for the Road dans laquelle Ray lance au public : « Rock bands will come, and rock bands will go, but Rock 'n' Roll will go on forever ! »
Chanteur et guitariste, songwriter et showman, Marc Minelli fait partie de la catégorie des inclassables, capable de tout jouer c’est surtout un performer à l'aise aussi bien dans des morceaux rythmés que dans des ballades calmes et poignantes. Il se concentre ces temps-ci sur des concerts « portraits » où il reprend les répertoires de gens qu'il a aimés, manière à lui de faire passer le mot et prendre plaisir à relire les chemins parcourus...
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Le Ravelin, 10 Place du Ravelin, 31300 Toulouse, France,Toulouse, France