Les littératures juives au féminin

Wed Oct 06 2021 at 05:00 pm

Institut Elie Wiesel | Paris

Institut Elie Wiesel
Publisher/HostInstitut Elie Wiesel
Les litt\u00e9ratures juives au f\u00e9minin
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Panorama de la littérature juive avec un cours de Michèle Tauber, Professeur à l’université de Strasbourg et de Guido Furci, Maître de conférences
Département de Littérature générale et comparée
Mercredi 6 octobre : La poésie hébraïque se chante au féminin (Michèle Tauber)
De la Bible à nos jours, les femmes chantent la poésie en hébreu. Poésie de gloire, mais surtout poésie de l’intime et du « tiroir » qui demeure longtemps inédite jusqu’à ce que l’Histoire du **è siècle place la poésie juive féminine sur le devant de la scène littéraire.
Mercredi 13 octobre : La prose hébraïque au féminin : une longue gestation (Michèle Tauber)
Cette séance sera consacrée à la prose féminine en hébreu. De Sarah Foner, la romancière d’avant-garde de la Haskalah à Orly Castel-Bloom, représentante du post-modernisme, cette étude abordera les diverses facettes de « l’autre voix » dans la littérature hébraïque.
Mercredi 20 octobre : Quand les femmes écrivent en yiddish (Michèle Tauber)
La période de plus grande créativité de la littérature féminine en yiddish et celle de l’entre-deux-guerres, mais l’écriture féminine en yiddish remonte au XVIè siècle et malgré la guerre et l’Anéantissement, certains développements littéraires courent jusqu’à la période contemporaine.
Mercredi 27 octobre : La langue française, matrice de la littérature juive au féminin (Michèle Tauber)
Sont convoquées à ce séminaire Berthe Bénichou Aboulker, Irène Nemirovsky, Anna Langfus, Eliette Abécassis, Hélène Cixous, écrivaines en français, langue maternelle ou apprise, toutes issues de milieux juifs différents : Algérie, Russie, Pologne, France, Allemagne-Algérie….
Mercredi 3 novembre 2021: AMERICAN-BORN JEWISH WRITERS: Stein, Ferber, Hurst, Hellman, Ozick (Guido Furci)
« Un écrivain est quelqu’un qui ose, qui ne se fixe pas de loi hormis celle de son inspiration, qui doit être un peu fou, et aller à rebours des idées reçues », affirme Cynthia Ozick (1928-…), dans un entretien qui date des années 1980. A bien y regarder, un tel constat s’applique encore mieux aux écrivaines, et aux écrivaines juives nées aux Etats-Unis en particulier. C’est ce que cette séance cherchera à montrer, au travers de l’analyse d’un éventail de textes issus non seulement de la production d’Ozick, mais aussi de celle de Gertrude Stein (1848-1946), Edna Ferber (1885-1968), Fannie Hurst (1889-1968) et Lillian Hellman (1905-1984).
Mercredi 10 novembre 2021 ROSETTA LOY et la parola « ebreo » (Guido Furci)
Comme cela a été dit par Judith Lindenberg dans une contribution de 2008, « rien ne prédestinait Rosetta Loy, née en 1931 et issue d’une famille de la bourgeoisie romaine catholique et bien-pensante, à faire de la Shoah une question centrale de son œuvre. » Et pourtant, l’apparente étrangeté de cette écrivaine vis-à-vis de la « question juive » finit par représenter « l’originalité de sa démarche, qui peut s’apparenter, au-delà des données de départ, à celle de Georges Perec dans W ou le souvenir d’enfance : chercher, dans la banalité du quotidien, les traces infimes de ce qui se déroule en dehors, la marque en creux d’une absence ». C’est ce que nous observerons lors d’une rencontre où La parola ebreo (1997) sera le point de départ pour interroger, plus largement, le lien entre littérature juive et narrations au féminin, dans l’Italie de la deuxième moitié du 20e siècle.

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Institut Elie Wiesel, 119 rue La Fayette, 75010 Paris, France, Paris

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