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+250, prononcez “abiri nitanu” en kinyarwandais, est l’indicatif téléphonique du Rwanda. Depuis 2024, +250 incarne également un étendard nouveau : celui d’un collectif d’artistes, véritable All-star band, composé des plus emblématiques rappeurs·euses, producteurs et chanteur·euses du pays des mille collines. À la croisée d’inspirations soul, r&b, traditionnelles, drill ou trap, le groupe sort cette année son premier album. Hybride et transversale, l'expérience +250 se décline en musique, mais également en images.À l’occasion du premier concert du collectif en Europe, +250 déploie à Tropisme une exposition de photographies. Dédiée à la bouillonnante scène urbaine rwandaise, cette série est signée Michiel Robberecht. Loin des esthétiques attendues qui jalonnent l’iconographie originelle du rap, le photographe a, au contraire, embarqué les différents artistes du collectif “hors de leur zone de confort. Plutôt que de les mettre en scène dans des décors apprêtés, à l’image de leur alter ego artistique, je les ai encouragés à sortir dans les rues de Kigali” explique-t-il. Dans le ventre de la ville, Michiel a travaillé à l’argentique, dans la lenteur et la réflexion.
Également présenté lors de la biennale, son documentaire “B-Threy, rêves et cicatrices d’un rappeur de Kigali” a été lui aussi réalisé au cœur du mouvement urbain rwandais. Cette projection sera également accompagnée d’un film documentaire sur un autre membre du groupe : Bushali, taulier originel de l'illustre kinyatrap, l’inclassable scène trappiste rwandaise. Ce triptyque documentaire sera finalement complété par un road-movie sur les coulisses de la création du collectif +250.
17h 20h en semaine / samedi 14h 20h / dimanche 10h 16h
Photographe et réalisateur, Michiel Robberecht est un observateur privilégié de la scène musicale à Kigali. Pour la série photographique +250, le réalisateur et photographe a réuni les artistes du collectif dans les rues de de la capitale. Il y a travaillé lentement, en laissant suffisamment d'espace pour que “l'inattendu et l'accident s'immisce dans les images. L'énergie brute et explosive de cette jeune scène continue de me fasciner” confie le photographe. Un regard intime et radical, déjà célébré au cœur de Chaillot – Théâtre National de la Danse, comme à l’Institut français de Kigali ainsi qu’au Centre de convention, Kigali.
• Crédit photo : Michiel Robberecht
Du 06 au 12 octobre
Entrée Libre
Aux Ateliers Tropisme
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Event Venue & Nearby Stays
Ateliers Tropisme, 121 rue fontcouverte,Montpellier, France
