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"Qui s’est donné une mission ne peut plus s’engager "C'est ce que déclarait en 1947 Claude Cahun, artiste surréaliste emprisonnée et condamnée avec sa compagne, Suzanne Malherbe, pour leurs actions de démoralisation envers l’occupant nazi menées pendant quatre ans sur l’île de Jersey. Sa mission, celle d’une franc-tireuse de la poésie, elle la partage avec les autres membres du groupe surréaliste.
Fondé en 1924 par André Breton, le Surréalisme est un mouvement tant artistique que littéraire et qui porte en lui une éthique révolutionnaire : celle de l’émancipation morale et poétique de l’être humain, mais aussi sa libération sociale.
Ainsi, l’action politique de plusieurs des hommes du groupe est depuis longtemps bien connue. En revanche, celle de leurs homologues féminines – souvent engagées de façon indépendante et singulière – est, elle, encore peu documentée et mal appréhendée.
*** Pour comprendre au mieux cet engagement des femmes artistes du courant surréaliste, le musée de la Déportation et de la Résistance de Tarbes invitera Clémence Higounenc, historienne de l'art, pour la Journée internationale des droits des femmes. ***
Issue d’un travail de thèse en cours, la présentation de Clémence Higounenc propose de découvrir les œuvres des femmes surréalistes qui, à l’instar de Claude Cahun, mais aussi de Valentine Penrose, Aline Gagnaire ou Tita, de la Guerre d’Espagne à l’Occupation, se sont mises au service de la révolte antifasciste. Par leur engagement intellectuel tout autant que physique et à travers leurs armes que sont photocollages, dessins, poèmes et pamphlets, elles posent la question de la place de l’art comme moyen de résistance à l’oppression.
RDV le samedi 8 mars, à 14H00
au rez-de-chaussée du Musée
Réservations conseillées
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Event Venue & Nearby Stays
63, rue Georges Lassalle, 65000 Tarbes, France, 63 Rue Georges Lassalle, 65000 Tarbes, France,Tarbes, France, Lourdes