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Le spectacle est complet. Une liste d'attente est ouverte. Pour la première fois, le théâtre s’empare de la version française du Cercle des poètes disparus, le film culte de Peter Weir. Mise en scène par Olivier Solivérès, cette version roule à tombeau ouvert. Les pupitres ne cessent de glisser, la salle de cours se change en cette fameuse grotte où une poignée de collégiens réfractaires se retrouve la nuit pour réciter des poèmes. Bien entendu, le spectateur attend le professeur de lettres Keating comme le messie. Le voilà qui se lève à l’appel du doyen de Welton, établissement dont la réputation repose sur quatre piliers : tradition, honneur, discipline, excellence. D’emblée, Stéphane Freiss nous cueille. On sent qu’avec lui la discipline va en prendre un coup. Dans la classe, six élèves en uniforme (nous sommes en 1959) qui ne demande qu’à s’ouvrir à la vie. Ces jeunes acteurs sont attachants et leurs personnages profondément liés à leur maître à penser. À dépenser plutôt. Car Stéphane Freiss séduit par sa décontraction. Il joue à merveille cet anticonformiste à qui ses ouailles rendront plus tard hommage. Mais Freiss ne se contente pas d’envoûter sa classe, il enlace aussi le public, pari gagné donc.
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Avenue de Lavaux 41, 1009 Pully, Switzerland, Avenue de Lavaux 41, 1009 Pully Vaud, Suisse,Pully, Switzerland
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