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#7(AUTO)PORTRAITS
✸ Mercredi 27/11, 19h30 – Le Grand Action
Séance présentée par Federico Rossin
► Puce Moment
Kenneth Anger
1949-70, 16mm, couleur, sonore, 7’
Musique par Jonathan Halper
Avec Yvonne Marquis
"Une évocation abondamment colorée du Hollywood disparu, vu à travers l'après-midi d'une star de cinéma des années vingt."
– Kenneth Anger, catalogue Canyon Cinema n°7, 1992.
► Portrait
Georges Rey
1973, 16mm, n&b, silencieux, 3’
“Une odalisque se retourne. Hollywood est mort. Plan fixe de 3 minutes sur une jeune fille qui se tourne vers le spectateur, puis détache son regard de la salle.”
– Dossier de Presse George Rey au cinéma, Lyon, mai 1980.
► La petite fille
Pascal Auger
1978, 16mm, couleur, sonore, 9’
“Ce film travaille le défilement temporel d’une action. Ici, c’est une petite fille qui joue dans un parc, en zigzaguant la continuité de cette action. Le présent est appréhendé par les passages successifs du passé et du futur. Un décentrement.”
– Catalogue Paris Films Coop n°3, 1979.
► Bal
Dominique Willoughby
1977-81, 16mm, couleur, silencieux, 9’
“Bal est l'autoportrait grave de Dominique Willoughby et son film le plus éclatant. Son visage en très gros plans est légèrement anamorphosé. Il s'agit d'un face à face entre le visage de Dominique Willoughby, l'objectif de sa caméra auquel se substitue à la projection le spectateur, dans lequel il suit des yeux les déplacements de son propre visage. Les mouvements du visage sont brefs et échantillonnés, démultipliés et surimpressionnés emplissant l'écran d'une multitude de visages aux mouvements brusques, tournoyant et enchaînés néanmoins. Mais les secousses des visages ont une brutalité réflexe, comme s'ils étaient actionnés par une force mécanique.”
– Claudine Eizykman, programme Dominique Willoughby Films, CNAC-G.Pompidou, juin 1984.
► Autoportraits
Hervé Demoures
1979-82, 16mm, couleur, silencieux, 11’
“Là, le visage est ersatz de l'indispensable cinématographique : l'écran. C'est la projection qui confère sa matérialité au visage. Des images vidéo-cathodiques déréglées et déraillantes, de la neige grouillante et turbulente, degré zéro de l'hiver cathodique, no picture's land, packaging nocturne et contenant télévisuel mais aussi entrelacs de néons polychromes belliqueux, pigments picturaux impulsifs et voyage en Hollande, assaillent et balaient le visage en épousant sa topologie. Un autoportrait radicalement cinématographique. Faut voir…”
– Hervé Demoures, site Cinédoc Paris Films Coop.
► Kopf
Hartmut Lerch
1980-82, 16mm, couleur, silencieux, 25’
“Tout à commencé à la Biennale de Paris en 1980. Après bien des péripéties, Harmut Lerch, jeune étudiant à Paris et sélectionné par la France dans la section de cinéma expérimental, obtient un petit espace au Centre Pompidou. Dans cet espace, quatre ou cinq mètres carrés, au rez-de-chaussée, près de l'entrée de la rue Beaubourg, les visiteurs ont pu remarquer trois semaines de suite une cabine de verre où un tabouret attendait tous ceux qui étaient prêts à poser devant la caméra de Lerch et de son ami Claus Holtz. Durée de la pose : 1/24e de seconde, le temps d'impressionner un photogramme - c'est-à-dire un de ces rectangles de pellicule qui sont la plus petite unité du cinéma. Cadrage : la tête en gros plan. Chaque nouvelle tête est cadrée avec un léger décalage par rapport à la précédente, de façon qu'à la projection, dans leur succession, ces innombrables têtes semblent n'en faire qu'une seule qui tournera lentement sur elle-même. Plus de 10 000 visiteurs du Centre Pompidou - dont l'auteur de ces lignes - ont ainsi posé pour cette future tête unique et pivotante. Lerch tenait à ce lieu, où le monde entier est de passage, pour avoir des modèles de tout pays, de toute couleur, de tout âge. Ethnologie-express. Compression humaine.”
– Dominique Noguez, Trente ans de cinéma expérimental en France (1950-1980), A.R.C.E.F, Paris, 1982.
► Variations pour un regard
Pierre Rovere
1975, num., couleur, silencieux, 1’
“Composition ‘manuelle’ sur un fichier informatique de points formant une image.”
– Site Cinédoc Paris Films Coop.
► 46 bis
Pascal Baes
1988, 16mm (num.), n&b, sonore, 4’
Musique de Lili Boniche
Avec Sara Denizot et Laurence Rondoni
“L'indissociabilité du glissé gracieux et de la cassure compensée qui rythme les attitudes des personnages fantomatiques des films de Pascal Baes destructure les postures convenues de la quotidienneté comme celles de la danse en une gestuelle nouvelle.”
– Claudine Eizykman, 1999.
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Event Venue & Nearby Stays
Cinéma le Grand Action, 5 Rue des Écoles, 75005 Paris, France,Paris, France