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𝙀𝙣 𝙥𝙧𝙚́𝙨𝙚𝙣𝙘𝙚 𝙙𝙚 𝙋𝙖𝙩𝙧𝙞𝙘𝙚 𝙇𝙊𝙐𝘽𝙊𝙉, 𝙥𝙝𝙤𝙩𝙤𝙜𝙧𝙖𝙥𝙝𝙚 𝙙𝙚 𝙡'𝙚𝙭𝙥𝙤𝙨𝙞𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙃.𝘼.𝘽.𝙄.𝙏.𝙀.𝙍, 𝙙𝙞𝙧𝙚𝙘𝙩𝙚𝙪𝙧 𝙚𝙩 𝙛𝙤𝙣𝙙𝙖𝙩𝙚𝙪𝙧 𝙙𝙚 𝙉𝙚𝙜𝙋𝙤𝙨 𝘾𝙚𝙣𝙩𝙧𝙚 𝙙'𝙖𝙧𝙩 𝙚𝙩 𝙙𝙚 𝙥𝙝𝙤𝙩𝙤𝙜𝙧𝙖𝙥𝙝𝙞𝙚 𝙙𝙚 𝙉𝙞̂𝙢𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙈𝙞𝙘𝙝𝙚𝙡 𝘼𝙂𝙄𝙀𝙍, 𝙖𝙣𝙩𝙝𝙧𝙤𝙥𝙤𝙡𝙤𝙜𝙪𝙚, 𝙙𝙞𝙧𝙚𝙘𝙩𝙚𝙪𝙧 𝙙'𝙚́𝙩𝙪𝙙𝙚𝙨 𝙖̀ 𝙡'𝙀𝙘𝙤𝙡𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝙝𝙖𝙪𝙩𝙚𝙨 𝙚́𝙩𝙪𝙙𝙚𝙨 𝙚𝙣 𝙨𝙘𝙞𝙚𝙣𝙘𝙚𝙨 𝙨𝙤𝙘𝙞𝙖𝙡𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙙𝙞𝙧𝙚𝙘𝙩𝙚𝙪𝙧 𝙙𝙚 𝙧𝙚𝙘𝙝𝙚𝙧𝙘𝙝𝙚 𝙖̀ 𝙡'𝙞𝙣𝙨𝙩𝙞𝙩𝙪𝙩 𝙙𝙚 𝙧𝙚𝙘𝙝𝙚𝙧𝙘𝙝𝙚 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙡𝙚 𝙙𝙚́𝙫𝙚𝙡𝙤𝙥𝙥𝙢𝙚𝙣𝙩. 𝙄𝙡 𝙚𝙨𝙩 𝙣𝙤𝙩𝙖𝙢𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙡'𝙖𝙪𝙩𝙚𝙪𝙧 𝙙𝙚 𝙇𝙖 𝘾𝙤𝙣𝙙𝙞𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙘𝙤𝙨𝙢𝙤𝙥𝙤𝙡𝙞𝙩𝙚 𝙚𝙩 𝙙𝙚 𝙡'𝘼𝙣𝙩𝙝𝙧𝙤𝙥𝙤𝙡𝙤𝙜𝙞𝙚 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙫𝙞𝙡𝙡𝙚.𝗛.𝗔.𝗕.𝗜.𝗧.𝗘.𝗥.
En partenariat avec NEGPOS dans le cadre du festival « Les villes Invisibles #5 », le CAUE du Gard propose une exposition de Patrice LOUBON, qui fait particulièrement écho à la présence de Michel Agier le jour du vernissage (lire page ci-contre). Elle propose un florilège du projet du photographe nîmois, sous formes de photos et de vidéos.
Marqué par l’ampleur progressive de l’habitat précaire dans les rues de la ville, ses périphéries et autres lieux refoulés, le photographe Patrice Loubon entreprend en 2007, un projet photographique et documentaire.
Au fil de ses pérégrinations nîmoises il est ému par les maisons éventrées, conséquences de la mise en œuvre des projets urbains. L’intimité qu’elles dévoilent sous forme de tapisseries déclenche son projet H.A.B.I.T.E.R. mené ensuite dans plusieurs villes du monde et qu’il décrit ainsi :
« A l’instar de Tadashi Kawamata, Daniel Buren ou encore Krisztof Wodizcko - qui chacun à leur façon, ont posé la question de l’implication de l’artiste dans l’espace public, en forme de performance - j’ai choisi d’orner de papier peint des lieux communs et/ou abandonnés de la ville pour produire une inscription nouvelle et convoquer l’« habiter » en tant que fonction critique et poétique. Le refoulé urbain devient soudainement familier et plus accueillant. L’intérieur pénètre l’extérieur à sa façon : fleurie ou rayée. Tapisser la rue pour faire naître le « chez soi … » ».
𝗖𝗼𝗺𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗶 « 𝗳𝗮𝗶𝘁 𝘃𝗶𝗹𝗹𝗲 »
La réflexion et les travaux conduits par l’anthropologue Michel Agier depuis plus de 40 ans ont contribué à la création d’une œuvre magistrale sur la ville contemporaine. Son originalité se situe dans la mise en évidence des conflits, des identités ethniques et des mouvements culturels dans les délaissés urbains. L’anthropologue décrit une « logique du faire-ville » dont il s’emploie à démontrer le renouvellement dans chaque situation1. Cette logique se cristallise notamment dans le dispositif initié par Patrice Loubon et sa « transformation d’espaces anonymes en lieux »2 contribuant selon Michel Agier à « mettre en tension la construction/déconstruction de la ville »3.
𝗨𝗻𝗲 𝘃𝗶𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗮̀ 𝗱𝗲́𝗽𝗮𝘀𝘀𝗲𝗿
Dans la réflexion de Michel Agier, « la ville existe non pas comme une réalité donnée d’avance et unique, mais comme une totalité décomposée et reconstruite par chacun, un hologramme que chaque personne reconstitue en fonction de ses représentations, de ses usages, de ses désirs, relations et circuits »4. Composée de « lieux quelconques, réinvestis, détournés, occupés pour un temps plus ou moins long, l’une de ses caractéristiques est « la complexité »»5.
𝗟𝗲𝘀 𝗺𝗼𝗻𝗱𝗲𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝘀𝗲𝘂𝗶𝗹𝘀
Sa conférence traitera, notamment, de la question des seuils, symbolisant le passage, la porte, la relation entre la maison et la rue. Il en présentera les figures protectrices pour élargir ensuite son propos aux frontières urbaines et aux liens entre les marges et le centre.
📅 𝗝𝗲𝘂𝗱𝗶 𝟯𝟬 𝗷𝗮𝗻𝘃𝗶𝗲𝗿 𝟭𝟴𝗵
📍CAUE du Gard
29 rue Charlemagne
30000 NÎMES
👉 𝘌𝘯𝘵𝘳𝘦́𝘦 𝘭𝘪𝘣𝘳𝘦 𝘴𝘶𝘳 𝘪𝘯𝘴𝘤𝘳𝘪𝘱𝘵𝘪𝘰𝘯 : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScdY-IKdCLlepJ9NZLOEU3a12fRZiJVFMJkh6hnNzhjEoCWMA/viewform
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Event Venue & Nearby Stays
29 rue Charlemagne, 30000 Nîmes, France, 29 Rue Charlemagne, 30000 Nîmes, France,Nîmes, Nimes
