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« Ne serait-ce qu’une fois hélas Ne serait-ce qu’un instant fugace Aurais-je su toucher « La Grâce » ? Aurais-je su toucher les gens Autant que ceux qui m’ont touché ? Trouver la part d’humanité qu’on a tous indifféremment » Ces mots resteront les derniers que vous entendrez à jamais sur un « disque » d’Alain Chamfort. Après L’IMPERMANENCE Alain Chamfort n’enregistrera plus d’album. Et c’est lui qui en a décidé ainsi. Ce n’est pas qu’il ne composera plus ni n’enregistrera plus. Mais sans doute plus un « album ». Point d’orgue à une carrière discographique démarrée il y a un peu plus de 50 ans, « L’impermanence » ressemble à une œuvre majeure. Profonde. Poignante. Quasi crépusculaire. A l’instar des rares à l’avoir précédé sur ce vertigineux terrain (Léonard Cohen, David Bowie et Jacques Brel), Chamfort choisit ici de confronter sa création à notre inéluctable condition : cette « impermanence en permanence », cette « violence en permanence ». Alain Chamfort va bien. Merci. Non, il n’est pas « A l’aune » de son « Apocalypse heureuse ». Il se trouve qu’il est « simplement » un artiste d’une grande lucidité. D’une exigence rare.
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Le 106, Rouen, France
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